L’invisible
Laisser son cœur guider sa vie: ce qu’en dit Alice Russo.
J’ai été profondément émue en réalisant que j’étais arrivée à un point où ce n’était plus mon mental qui m’influençait, mais mon cœur qui influençait mon mental. Et cela me semble être la meilleure façon de vivre, la plus sûre. Depuis longtemps, j’avais compris que le mental devait se soumettre à l’esprit et, en tant que femme de foi, c’était bien mon intention d’y parvenir.
Mais je suppose que mon subconscient m’empêchait encore de faire réellement l’expérience de cette connivence, de cette fusion du mental et du cœur qui alors ne font plus qu’un. Au lieu de la vivre de façon automatique et constante, il me fallait toujours faire un effort pour reconnaître l’évidence de la grâce.
À maintes reprises, la vie m’a confrontée à des situations où ma sécurité et mon bien-être étaient menacés, sans me laisser d’autre choix que de faire un acte de foi, en comptant sur le seul soutien de l’Invisible.
Et chaque fois j’ai été complètement portée, aidée, prise en charge. Ces défis ont mis ma croyance à l’épreuve et l’ont affermie; ils ont démontré la totale fiabilité de notre Source. J’en ressortais toujours avec la sensation d’avoir sous les pieds un sol solide où me reposer. Aujourd’hui, ancrée uniquement dans la foi, je me sens en sécurité et je vis chaque instant dans une heureuse dépendance à l’Invisible.
Les problèmes n’existent pas. Il n’y a qu’une situation que le mental définit comme un problème. Et si un cœur libre de toute entrave a le rôle dominant, il s’empressera de rectifier cette pensée.
Le mental a besoin de connaître la vérité contenue dans le cœur, mais nous en sommes souvent coupés par les vieux schémas inconscients et répétitifs du mental. Nous réagissons automatiquement à une expérience en l’identifiant à un problème et en nous démenant pour le résoudre.
Il s’ensuit une vie où nous nous évertuons constamment à éteindre des incendies, au lieu de nous reposer sur l’idée que nous pouvons les traverser sans en être affectés. Les problèmes n’existent pas. Il n’y a qu’une situation que le mental définit comme un problème. Et si un cœur libre de toute entrave a le rôle dominant, il s’empressera de rectifier cette pensée.
Le cœur a toujours été là, disponible, en attente. Ce sont les impuretés, les déchets, les vieux schémas, les impressions inconscientes et subconscientes qui bloquent notre libération.
Malgré mon engagement dans cette recherche depuis de nombreuses années, il ne fait aucun doute que c’est la transmission Heartfulness qui a aidé à défricher le chemin d’accès à mon cœur et permis sa connexion avec mon mental. Il n’y a rien au monde de plus important que cela. Aucun sentiment de sécurité terrestre ou matérielle n’égale celui d’une vie gouvernée par le cœur.
Photographe Jakob Owens
Bonjour,
Ces témoignages sont toujours intéressants, mais…
c’est dommage que l’auteur ne partage pas la nature des problèmes dont elle parle.
Cela reste à la surface et me donne l’impression d’un manque d’engagement vis à vis de l’autre. L’autre, c’est vous ou moi, celui qui pourrait s’identifier à elle, même de loin. Et qui serait nourri en profondeur par son témoignage marquant. Quitte à rester dans l’anonymat, avec un nom d’emprunt, solution largement préférable.
Là cela reste évasif, peu ancré dans le réel.
Alors que la fraternité est un pont marqué , une main offerte pour aller vers le divin.
Des mots pour dire l’indicible et tout est dit
Merci pour ce très subtil partage