La nature ne nous facture rien pour son abondance. Tout y est gratuit, tout y est don. Comme nous faisons partie intégrante de la nature, pourquoi ne pas suivre dans nos propres actions et relations interpersonnelles le modèle qu’elle nous offre?
Dans le monde matériel on pense que, lorsqu’on donne de quelque chose, il en reste moins pour soi. Est-ce bien vrai? Et si oui, la même loi s'applique-t-elle au monde spirituel?
Nipun Mehta est un des fondateurs de ServiceSpace, Karma Kitchen, DailyGood, KindSpring et d'autres organismes qui travaillent avec succès dans le domaine de l'écologie du don (gift ecology). En 2014, il a reçu le prix «Unsung Heroes of Compassion», décerné par le Dalaï Lama, et en 2015 a été nommé au «Council on Poverty and Inequality», fondé par Barack Obama. Il explique ici à la rédaction du magazine Heartfulness ce qui le motive, ainsi que les principes qui sous-tendent l'écologie du don.
Après avoir vécu une période de bénévolat singulière, Charu Sharma nous raconte comment cette expérience intense et exaltante l’a transformée intérieurement et a modifié sa vision du travail.
Avez-vous déjà pensé à étudier la psychologie à la lumière du yoga? Cette vaste science des corps subtils et de l'âme nous permet d’explorer l’origine de la conscience et la cause des changements qui se produisent dans son champ.
Donna Cameron est l'auteur de «A Year of Living Kindly». Elle nous livre ses réflexions sur l'importance de ménager un espace entre le stimulus et la réaction dans les activités de la vie quotidienne, en apprenant à maîtriser l'art de la pause.
Ruth Lande Shuman est une conceptrice industrielle. Elle a créé à New York en 1996 Publicolor, une société à but non lucratif, qui propose des programmes de soutien et de réinsertion scolaire à des élèves en difficulté.
«Je crois que nous sommes humains dans la mesure où nous donnons sa place à la vie non humaine et reconnaissons à quel point nous dépendons d’elle.»
Fabienne Verdier est une artiste peintre inclassable, à l’origine d’une œuvre singulière et fascinante. Reconnue internationalement, son œuvre est exposée dans de grandes collections muséales publiques et privées. Après avoir étudié à l’École des Beaux-Arts de Toulouse, elle s’envole pour la Chine, dans une région reculée proche du Tibet. Dans un face-à-face redoutable avec elle-même, dans un environnement où tout lui est hostile, courageuse et obstinée, elle débute un véritable voyage initiatique qui durera dix ans.
Très jeune, Kim Yeshi rencontre un maître et devient bouddhiste. Elle se passionne pour le Tibet et rêve de transformer la vie du peuple tibétain. Elle nous raconte comment s’est créé le Norbulingka Institute pour les Tibétains en exil, puis le projet Norlha, encore plus fou : développer une entreprise qui va poser les fondements d’une nouvelle économie pour les nomades des hauts plateaux tibétains.
«Au fond, il s’agit de zigouiller l’ego avec bienveillance, de voir que nous sommes comme un temple qu’il s’agit de vider pour se rendre disponible au présent, à la grâce, à l’intériorité, à Dieu.»
Pierre Rabhi partage ce qui l’a façonné, son enfance en Algérie, les étapes importantes de sa vie, le lien particulier qu’il a développé avec la nature, sa transformation par la lecture de Socrate et de Krishnamurti et la découverte du silence intérieur.
«Plus intense et plus profonde que le plaisir, plus concrète que le bonheur, la joie est la manifestation de notre puissance vitale. La joie ne se décrète pas, mais peut-on l’apprivoiser? La provoquer? La cultiver?» Philosophe et sociologue engagé, Frédéric Lenoir propose dans son dernier ouvrage une voie d’accomplissement de soi fondée sur la puissance de la joie.
Félicie Toczé nous met l'eau à la bouche avec une de ses recettes des cinq saisons.